La Médecine du Travail et le Medef pour la prévention

  • Une convention qui donne le sourire, c’est une bonne convention ! DDM, C.V.
    Une convention qui donne le sourire, c’est une bonne convention ! DDM, C.V.
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C.V.

La Médecine du Travail et le Medef ont signé un partenariat qui vise à mieux prévenir, pour moins guérir.

Les conventions de partenariat sont parfois des écrans de fumée, et ne se traduisent que rarement dans les faits. Mais entre l’ASMT Médecine du Travail et le Medef, les intérêts sont multiples et souvent communs. "Tout d’abord", ont souligné Pascal Godeby, le président, de l’ASMT 65 et Karine Flahaut, sa directrice, "ce qui est important, c’est la santé des salariés. Et nos missions ne s’arrêtent pas à la traditionnelle visite à laquelle les salariés sont soumis régulièrement. Nous avons aussi, et de plus en plus, une vocation à développer la prévention, parce que prévenir, c’est mieux que guérir."

Le bien-être au travail

Tout simplement parce que de nouvelles "pathologies" sont apparues, que l’on appelle les risques psychosociaux, dont découle le fameux mal-être au travail. "Il peut avoir des causes multiples, d’où l’importance de la prévention. Nos équipes sont formées pour cela, on a 70 ans d’expertise derrière nous. Dans les Hautes-Pyrénées, nous "suivons" près de 72 000 salariés, de plus de 5 000 entreprises adhérentes, et nous réalisons 25 000 visites par an." Autant dire que le potentiel est là. "L’idée, avec ce partenariat, est de développer les actions de prévention avec les entreprises, en fonction de leurs besoins, il ne s’agit pas d’une convention fantôme, on y mettra du contenu. On a déjà mis en place des visites dans les entreprises, à la demande des salariés, mais aussi des entreprises elles-mêmes. Et nous ne sommes pas là pour sanctionner, mais pour aider et conseiller."

Un cercle vertueux

Pour Antoine Nunès, président du Medef 65, la santé, c’est capital. "Il faut savoir, et c’est une étude de la mutuelle AG2R, qu’en France, en moyenne, un salarié est en arrêt de travail 24,5 jours par an ! C’est colossal, c’est 10 % du temps de travail annuel, et c’est plus du double qu’en 2010. Il y a donc un problème, et ce n’est que par la prévention que l’on pourra le régler, tous ensemble. En s’appuyant sur l’expertise de l’ASMT, on pourra organiser des journées thématiques sur des sujets précis, mieux savoir accompagner les seniors, puisque l’âge de départ à la retraite est repoussé, et garder leur savoir-faire. Tout cela au bénéfice de la performance, des salariés en bonne santé et bien dans leurs baskets, ça fait des entreprises en bonne santé, où il fait bon vivre, avec un vrai dialogue social." En conclusion, Pascal Godeby glisse ce qui semble être une évidence : "Et bien sûr, l’ASMT ne s’adresse pas qu’aux salariés, nous prenons également soin des dirigeants, qui ont, eux aussi, la tête dans le guidon."

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